Agités du bocal

Non je ne parle pas de troubles du comportement mais plutôt de ces animaux aquatiques qui tournent en rond derrière leur vitre de verre.

42 ans et je n’avais encore jamais fait d’aquarium.
Profitant d’une semaine de congés bien mérités en région parisienne, quoi de mieux que de cocher cet élément sur ma todo-list.
Direction donc Paris et plus précisément l’aquarium de Paris.

Créé sur le site d’anciennes carrières sous les jardins du Trocadéro, celui-ci fut construit en 1867 par l’architecte Combaz. Il se sert de celles-ci pour aménager l’aquarium en souterrain.
Son emplacement n’est pas anodin car celui-ci le situe proche de l’emplacement des expositions universelles, ce qui en fait un site apprécié des visiteurs.
Imaginé comme une grotte, celui-ci à énormément évolué depuis sa mise en service afin de faire vivre et grandir les nombreux bassins.
Malgré une modernisation en 1937 et à la fin du XXème siècle, il fermera ses portes en 1985 pour vétusté.
Il faudra attendre 2006 pour qu’il soit reconstruit (la restauration n’étant alors pas possible) et qu’il reprenne du service pour notre plus grand bonheur.

C’est parti pour la visite.

On est en semaine et il n’y a pas grand monde. Les conditions sont donc idéales pour profiter pleinement de la visite et prendre le temps de découvrir toutes les espèces s’offrant à nous.
Les 1ers bassins sont destinés aux eaux de métropole (Seine, Atlantique et Méditerranée). On peut y apercevoir esturgeons, raies, homards, mérous et langoustes.
Ensuite nous avons droit aux eaux d’Outre-Mer où l’on peut apercevoir un peu plus de biodiversité surtout au niveau des coraux, algues et anémones qui sont bien mis en valeur. 

Les bassins sont très bien aménagés et les fonds marins très bien représentés. Cela rend ce début de visite assez agréable.
Sur cette 1ere partie, mes coups de cœur vont au corail élégant et au syngnathe, cousin de l’hippocampe.

Puis au détour d’un couloir arrive pour moi la partie la plus intéressante, le Médusarium.
Ouvert récemment (2019), c’est une des dernières innovations de cet aquarium.
On peut y admirer de nombreuses espèces de méduses au gré de nombreux bassins.
Sous leur apparence visqueuse et leur mauvaise réputation se cache une créature fascinante. D’une part la diversité de l’espèce ainsi que par la grande variété de formes, déplacements et couleurs qu’elles nous offrent.

J’aurais pu passer des heures à les voir flotter sous mes yeux dans un ballet envoûtant.
Même si je n’aimerais pas me trouver dans l’eau en leur présence c’est quand même assez captivant à observer.

À la sortie du Médusarium se trouve un autre endroit calme et hors du temps, la Promenade japonaise. Constituée d’un bassin ouvert et décoré d’objets traditionnels japonais, cet espace accueille de nombreuses carpes koïs qui à notre grande surprise sont autorisées à être caressées (après un lavage de mains). Elles ont l’air tellement calme dans leur bassin et offrent, elles aussi, un ballet relaxant.

On pourrait ici aussi passer des heures à se laisser bercer au rythme de la tranquillité.

Il ne reste que quelques bassins dont ceux des requins (leur nombre approche de la quarantaine). Eux aussi semblent paisibles et vogue au milieu des bancs de poissons et profitent d’un rapprochement en direction de la paroi pour faire monter un peu l’adrénaline.

C’est une visite assez rapide à faire, surtout si on évite les animations mais celle-ci est bien organisée et permet de passer un agréable moment.
J’aurais peut-être apprécié un peu plus de poissons exotiques mais pour cela il faut aller à celui de la porte dorée.
Je vous recommande cette étape si vous êtes de passage à Paris surtout avec des enfants.
De mon côté, ça m’a donné envie de recommencer l’expérience avec un aquarium un peu plus grand.

Liens :

Aquarium de Paris – www.aquariumdeparis.com

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