L’homme qui prend l’aber

…Tatatin c’est l’aber qui prend l’homme !!!

Bon ok je dois avouer que le jeu de mot était facile, mais bon je reviens du concert de Renaud au Zénith et je me suis laisser emporter par ses merveilleux textes.

Ça faisait longtemps que je n’étais pas retourné en Bretagne? Et bien c’est chose faite avec un petit tour dans le Finistère dans la région de l’Aber-Wrac’h et de l’Aber Benoît
(Mot celtique signifiant estuaire).

Après un déjeuner dans une vrai crêperie Bretonne (que je vous recommande d’ailleurs : Crêperie du Pont – Paluden – 29870 Lannilis) nous avons commencé notre tour par le petit port de Portsall dont vous avez surement déjà entendu parler.
Ce port est tristement célèbre pour être le lieu de naufrage en 1978 du pétrolier Amoco Cadiz et d’une des plus grosses marées noires au monde. On peut d’ailleurs en voir l’immense encre, posée en tant que mémorial au port.

dsc_15La marée est en train de se retirer, commençant à laisser quelques bateaux et quelques
barques à même le sable dévoilant de longues plages ou marcheurs et chevaux profitent du temps clément pour se promener.
On aperçoit aussi nettement la chaîne de rocher, maintenant surplombée de phares, sur laquelle c’est échoué le pétrolier.

Nous parton ensuite pour la chapelle Saint-Samson sur la route de Landunvez. Cet ancien lieu de culte dont la dernière restauration date de 1785 appartient à la commune qui le laisse ouvert à ceux qui le souhaitent. Elle sert aussi de salle d’exposition et de lieu de tournage pour le cinéma.
Bien que l’accès à la cote soit moins parsemé de rochers que vers Portsall, la cote est plus escarpée et la mer formes des belles vagues venant s’écraser contre la falaise.
Des surfeurs profitent de cette agitation pour s’envoler pendant quelques instants sur le sommet de l’une d’entre elle.

dsc_32La destination suivante est la presqu’île Saint-Laurent à Porspoder. Nous marchons pendant quelques minutes sur un tapis de mousse bien verte au cœur d’un sentier entouré de fougères en direction de la pointe de la presqu’île. Après un petit peu de grimpette au-dessus d’un ancien bâtiment fermé au public (sorte de bunker ?) nous avons une vue imprenable à 360 sur toute la coté et le phare du four.

J’ai l’habitude des photos de côte sauvage l’été en méditerrané, mais là c’est une cote plus sauvage, avec une mer plus puissante que nous avons découvert. C’est à la fois impressionnant de beauté et terrorisant face à la puissance de cette nature. J’espère pouvoir revenir rapidement pour découvrir un peu plus ce coin de la France qui ne manque pas de charme.

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