4ème journée de visite. Un peu plus active que la précédente mais celle-ci va comporter par mal de trajet en bus.

Nous partons en premier pour la ville de Nara (dans le district du même nom).
Après 1h de bus, nous arrivons enfin à Nara, ancienne capitale du pays (710 à 784), inscrite au patrimoine mondial pour ses nombreux temples.
Et c’est par l’un d’eux que nous commençons nos visites, le Tōdai-ji (Grand temple de l’est)
C’est un temple bouddhiste,situé dans le grand parc de Nara. La particularité de ce parc est qu’en plus de sa beauté, plus de 1000 cerfs/biches se promènent librement. Bien que sauvages, ils se laissent approcher et nourrir par les centaines de touristes. Ils sont une attraction à eux tout seul. C’est dans l’enceinte de ce parc que nous trouvons le Tōdai-ji.

Nous passons d’abord une immense porte en bois (Nandaimon) annonçant l’entrée du sanctuaire. Cette porte protège 2 immenses statues des protecteurs Nio du temple. Puis, en longeant un petit lac, nous arrivons au temple. Nous entrons dans une grande cour, entourée de lieux de prière avec au bout, le plus grand bâtiment en bois au monde le Daibutsu-den (Bien que reconstruit plus petit après sa destruction au 15ème siècle il reste quand même imposant). Celui-ci abrite une gigantesque statue de bronze représentant le bouddha Vairocana (Daibutsu) de quinze mètres de hauteur. Celui-ci est assis sur une fleur de lotus et lève sa main droite en signe d’apaisement. Il est entouré des statues de Kamakura et Nokogiriyama bien moins imposantes mais tout aussi impressionnantes.
Nous trouvons aussi dans ce temple une main à taille réelle afin de se donner une idée plus concrète de la taille de la statue ainsi qu’un pilier avec un trou à sa base de la taille de la narine de la statue.
Il existe une légende accordant l’illumination dans leur vie s’ils parviennent à se faufiler à travers celle-ci. Nous avons un moment de libre afin de faire le tour du temple et nous observons les nombreux touristes se prendre en photos devant le temple et avec les cerfs.

Nous partons ensuite pour le Temple Kasuga Thaisha.
C’est un sanctuaire shintoïste abritant essentiellement la tombe de la famille Fujiwara (Famille appartenant à la noblesse du japon dont les membres furent parmi les principaux dirigeants du Japon.
Sa particularité est son sentier décoré de millier de lanternes en pierre. Les bâtiments du temple sont quant à eux décorés de nombreuses lanternes de bronze. Cette partie-là du parc est bien plus reposante que le Tōdai-ji. Les lanternes le long du chemin sont pour la plupart recouvertes de mousse montrant bien l’ancienneté du site. De plus celui-ci est vraiment intégré au parc et à la foret, il est donc abrité et l’air agréable car il commence à faire assez chaud. Le site comporte aussi un jardin botanique que nous ne pouvons malheureusement pas visiter.

Nous partons ensuite à pied à travers le parc direction la ville de Nara afin de trouver notre restaurant. Sur le trajet, nous continuons à croiser de nombreux cerfs (dont un tout petit avec sa mère).
Nous faisons une petite pause dans le parc du Kōfuku-ji (temple bouddhiste appartenant lui aussi à la famille Fujiwara) . On peut observer dans l’enceinte du temple de magnifiques pagodes à deux étages

Nous arrivons enfin au restaurant, le Kasuga, où nous allons déguster de la viande que nous faisons cuire nous-mêmes à notre convenance dans une petite poêle personnelle posée sur la table. Bien sûr, le repas est accompagné de sa traditionnelle soupe Miso, de son Tofu et de ses algues.

Afin de bien digérer, nous profitons des 2 heures de bus avant notre prochaine visite pour faire une petite sieste et observer le paysage.
Du coté de ce dernier c’est le grand changement. Plus de grandes villes, plus de building et d’immeubles. Nous partons dans les montagnes en direction du Mont Koya.
Bien qu’il existe un funiculaire pour monter sur le plateau, notre circuit lui est prévu pour monter en bus. Nous prenons donc une petite route de montagne bien sinueuse afin d’arriver à montre destination.

Au sommet, après une élévation d’altitude de 800 mètres, nous arrivons dans une ville constituée essentiellement de temples bouddhiques (plus d’une centaine).
Cette ville à été créée par le bonze Kūkai (c’est la bataille) qui, voulant crée une grande communauté, a installé le premier monastère sur cette montagne. Au fil du temps, d’autres se sont créés pour constituer la ville actuelle (qui possède même une université).

Nous nous arrêtons en premier pour voir le Kongōbu-ji (Temple de la Montagne du Diamant). Nous entrons dans le sanctuaire par un chemin orné de seaux qui s’ouvre sur le bâtiment principal. Après avoir encore posé nos chaussures, nous entrons. Comme le château de Nijo, il contient de nombreuses portes coulissantes peintes par les membres de l’école Kanō. Le bâtiment est articulé autour d’un jardin de pierres, le Banryūtei. Celui-ci est un des plus grand du japon et est composé de plus de 150 pierres. Les stries dans le sable nous impressionnent toujours de par leur régularité.

Nous ressortons du temple et retournons à l’entrée de la ville (Nous somme surpris de ne pas s’être arrêtés à l’aller).
Nous stoppons pour admirer la grande porte Daimon annonçant l’entrée de Kōya. Haute de 25 mètres de haut (et 21 de large), elle abrite elle aussi (comme à Nara) les 2 gardiens de Niō de la ville. Bien que datant de 1705 les derniers aménagements datent de 1986.

En plus de ses temples, Koya est aussi composé de Shukudo. Ce sont des temples bouddhistes qui sont ouverts aux touristes afin de les immerger dans la vie quotidienne des moines.

Nous partons donc en direction du notre. Pour cela nous repassons par le Kongōbu-ji et en profitons pour admirer les différentes salles de prières et pagodes qui le constituent.
Arrivés au Shukudo, nous enlevons nos chaussures et prenons possession de notre chambre. Bien que sommaire (Tatami en guise de lit) celle-ci est assez confortable. Elle se compose d’une chambre avec placard, TV, table pour prendre de thé et un petit balcon avec table et chaises.
On nous explique que le repas est à 19h00 dans la salle commune. Comme nous avons encore 2 heures à attendre, nous décidons de repartir dans la ville afin de visiter plus calmement. Nous repassons par le temple Kongōbu-ji où nous pouvons prendre plein de photos celui-ci ayant été dépossédé de sa masse de touriste et surtout de la partie basse du temple composée d’un magnifique étang accessible par des petits ponts vraiment typiques. Nous attaquons ensuite la visite de la ville où nous profitons de la zénitude des lieux.

Une fois de retour au Shukudo, il nous reste un peut de temps et en profitons pour tester les sources d’eau chaude. Celles-ci sont communes (mais pas mixtes car on ne doit porter aucun vêtement). Après une bonne douche, car il faut être propre, je peux enfin enter dans le petit bassin et me prélasser un moment avant d’aller manger. Mme fait de même de son côté.
Une fois habillé, direction la salle commune afin de découvrir notre repas qui sera végétarien. Algues, amidon, tofu, soupe, fruits, tempura. C’est très bon. De plus on a du riz et du thé vert à volonté (On pouvait même demander de la bière). La salle est grande mais il n’y a que nous. Nous sommes à genoux sur un coussin avec une petite table personnelle. Le service est effectué par les moines.
Une fois le repas terminé, nous repartons dans notre chambre en étant au préalable passés par le distributeur de boisson du Shukudo où nous avons acheté de la bière et du thé afin d’inviter quelques amis dans la chambre pour finir la soirée. Nous ne nous couchons pas trop tard car le lendemain nous devons nous lever à 6h30 pour assister à une cérémonie bouddhiste.

Bonne nuit à tous et à demain pour notre 5ème journée.

Pour les photos c’est ici .

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